2016, c’est pour moi l’année d’un changement en profondeur. Sur le plan sportif d’abord. Grâce aux entraînements, j’ai indéniablement progressé à tous les niveaux. Bon, je ne serai jamais un grand athlète. Ça tombe bien, ce n’est pas mon objectif ;-).
Côté chiffres, mon bilan 2016 tient la route : + de 1.000 km parcourus, 10 kilos perdus en chemin, un premier trail de 32km en 4 heures… Mais là n’est pas l’essentiel. C’est sur le plan mental que mes progrès sont les plus significatifs. Voici mes 3 grands enseignements.
#1. Mes pieds me montent à la tête. Ou c’est l’inverse ?
Je ne sais plus très bien si c’est ma tête ou mes pieds qui ont initié la dynamique. Peu importe. Au cours de cette année, j’ai réalisé que courir m’incite à prendre soin de moi en mangeant mieux, buvant moins d’alcool, dormant plus etc. Ca,c’est le premier effet Kisscool.
Conséquence, outre la perte de poids et la progression sportive, le mental emboîte le pas et se renforce en même temps que le corps. C’est le deuxième effet Kisscool. Je ressens beaucoup plus de confiance intérieure et une vision plus positive de la vie s’est installée durablement en moi (oui, c’est ce qui m’a donné l’idée du nom de ce blog). En un an, j’ai énormément gagné en détermination. C’est ma première leçon, chaque mètre couru pousse le mental à aller de l’avant.
#2. Mon corps me parle. Y a quelqu’un là-dedans ?
Ecouter son corps. Jusqu’il y a peu, l’expression me faisait sourire. Au cours des derniers mois, j’en ai compris l’importance. Pour résumer, on pourrait dire qu’il faut être (très) dur vis-à-vis les petits bobos et écouter ceux qui persistent. Les petites douleurs par ci par là finissent souvent par disparaître, il faut être fort. Par contre, il faut être intraitable avec les signes anormaux envoyés par le corps : grosse fatigue, démotivation, douleur persistante… Dans ce cas, ne surtout pas forcer et se donner du temps.
Le corps est une mécanique très sensible qu’il n’est pas facile de régler pour un sport aussi exigeant que la course à pied. J’ai progressé mais je sais que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour détecter les signaux qu’il m’envoie et réagir de manière appropriée. Le travail d’une vie de sportif me dit-on…
#3. Mon objectif, ma montagne
La motivation est clé pour le running. Très exigeant pour le corps, il demande beaucoupMes plans d’entraînement 2016
de travail (parfois ingrat) pour atteindre l’objectif que l’on s’est fixé. L’objectif, justement. C’est lui qui me tire et me pousse en même temps. Il est capable de me faire courir sous la pluie à 5h30 du matin ou nager 80 longueurs avec le sourire. A chaque fois que c’est difficile, je me le remets en tête et ça repart. Magique!
Mon objectif est très simple et en même temps très puissant. Pour que ça marche, il faut donc se fixer un vrai objectif personnel. Un de ceux qui fait vraiment rêver.
Conséquence, la combinaison mental fort et objectif motivant me pousse à déplacer des montagnes. Et peu importe que mes montagnes soient jugées petites ou grandes, ce sont les miennes et je les mets où je veux ;-).